Le Marion Dufresne II
Sous affrètement TAAF, le Marion Dufresne II réalise principalement des rotations vers les îles australes (Kerguelen, Crozet, Amsterdam, etc). Ces rotations sont appelées Opérations Portuaires (OP) et se tiennent en moyenne 4 fois par an. Les principaux objectifs de ces rotations sont :
- La relève du personnel scientifique ou technique ;
- Le ravitaillement des bases en vivre, en gasoil et en matériaux pour les chantiers ;
- Le soutien aux activités techniques, de science et de conservation sur les territoires.
Le reste du temps, il est sous affrété par l’Institut français pour l’exploitation de la mer (Ifremer), pour réaliser des campagnes océanographiques sur tous les océans du monde.
Ce navire, un des plus grands navires océanographiques de la flotte mondiale (120 m de long) peut embarquer jusqu’à 114 personnes avec l’équipage.
Avec 650 m2 dédiée aux laboratoires, un système de treuillage pour la manipulation d’engins et matériel lourds, un sondeur multifaisceaux et un carottier géant, le Marion Dufresne II est un navire spécialement conçu pour les opérations de carottage long. C’est un atout incontestable pour la réalisation du notre campagne océanographique SCRATCH.
- La relève du personnel scientifique ou technique ;
- Le ravitaillement des bases en vivre, en gasoil et en matériaux pour les chantiers ;
- Le soutien aux activités techniques, de science et de conservation sur les territoires.
Le reste du temps, il est sous affrété par l’Institut français pour l’exploitation de la mer (Ifremer), pour réaliser des campagnes océanographiques sur tous les océans du monde.
Ce navire, un des plus grands navires océanographiques de la flotte mondiale (120 m de long) peut embarquer jusqu’à 114 personnes avec l’équipage.
Avec 650 m2 dédiée aux laboratoires, un système de treuillage pour la manipulation d’engins et matériel lourds, un sondeur multifaisceaux et un carottier géant, le Marion Dufresne II est un navire spécialement conçu pour les opérations de carottage long. C’est un atout incontestable pour la réalisation du notre campagne océanographique SCRATCH.
Opérations de dragage
Les opérations de dragage permettent d’échantillonner des roches sous-marines à l’aide d’une drague à roche. Cette dernière est un panier d'environ 2 mètres, composé d’un treillis d’anneaux d’acier avec un collier denté d’au moins 1 mètre de diamètre et 20 centimètres de hauteur.
Cette drague est reliée au Marion Dufresne par un câble d’acier et est mise à l’eau grâce au portique articulé à l’arrière du navire. Une fois la drague déposée au fond, elle est lentement traînée sur la zone que l’on souhaite échantillonner. La position exacte de la drague est obtenue à l’aide d’une balise GPS positionnée sur le câble d’acier à environ 300m de la drague. Après avoir raclé le sol sur plusieurs centaines de mètres, la drague est remontée sur le pont arrière où elle est vidée.
Les roches collectées vont ensuite être triées, photographiées, puis examinées, décrites et conditionnées dans un des laboratoires du navire. Des analyses pétrologiques et géochimiques ainsi que des datations seront ensuite réalisées à notre retour sur terre.
Objectifs des opérations de dragage
- Échantillonner le Banc Leven, à l’ouest de Madagascar, afin de le caractériser pour la toute première fois.
- Échantillonner plusieurs structures volcaniques à proximité des Bancs Zélée et Geyser, des Jumelles et de Mayotte afin d’étudier le volcanisme sous-marin des Comores.
- Échantillonner plusieurs monts sous-marins au nord des Glorieuses afin de les étudier pour la toute première fois.
- Échantillonner le mont sous-marin La Pérouse, au nord-ouest de la Réunion afin de le caractériser pour la toute première fois également.
Cette drague est reliée au Marion Dufresne par un câble d’acier et est mise à l’eau grâce au portique articulé à l’arrière du navire. Une fois la drague déposée au fond, elle est lentement traînée sur la zone que l’on souhaite échantillonner. La position exacte de la drague est obtenue à l’aide d’une balise GPS positionnée sur le câble d’acier à environ 300m de la drague. Après avoir raclé le sol sur plusieurs centaines de mètres, la drague est remontée sur le pont arrière où elle est vidée.
Les roches collectées vont ensuite être triées, photographiées, puis examinées, décrites et conditionnées dans un des laboratoires du navire. Des analyses pétrologiques et géochimiques ainsi que des datations seront ensuite réalisées à notre retour sur terre.
Objectifs des opérations de dragage
- Échantillonner le Banc Leven, à l’ouest de Madagascar, afin de le caractériser pour la toute première fois.
- Échantillonner plusieurs structures volcaniques à proximité des Bancs Zélée et Geyser, des Jumelles et de Mayotte afin d’étudier le volcanisme sous-marin des Comores.
- Échantillonner plusieurs monts sous-marins au nord des Glorieuses afin de les étudier pour la toute première fois.
- Échantillonner le mont sous-marin La Pérouse, au nord-ouest de la Réunion afin de le caractériser pour la toute première fois également.
Opérations de carottage
La chaine d'opération de carottage
Découpage des boites de rangement des sections de carottes
|
Mise à l'eau du carottier et retour de la carotte
|
CTD rosette
Filets à plancton
Les objectifs de ce travail consistent à :
- Caractériser les faunes de foraminifères planctoniques à l’aide de filets à plancton. Ce travail nous permettra de compléter une base de données FORCIS (FRB-CESAB ; http://forcis.cerege.fr/) comportant toutes les données existantes d’abondance et diversité de foraminifères planctoniques vivants, pour déterminer les préférences écologiques et la réponse des faunes de foraminifères aux changements environnementaux récents.
- A plus long terme, ces données seront utilisées par les paléocéanographes pour calibrer des proxies et générer des reconstructions paléoclimatiques.
L’échantillonnage de ces foraminifères planctoniques se fait en utilisant le filet à plancton Bongo avec une maille de 100 µm et diamètre de 70 cm. Jusqu’à maintenant, 8 filets à planctons ont été déployé sur 4 stations.
Deux niveaux de profondeurs ont été échantillonné : pour un premier temps de 0 à 50 m pour étudier les foraminifères qui vivent dans la couche de mélange et ensuite de 0 à 200 m de profondeur pour explorer ceux qui colonisent les eaux plus profondes.
Lors de la mise à l’eau, le filet déployé verticalement à l’aide d’un lest, descend à 50 m ou 200 m à environ 0.5 m/s. Après avoir fait un palier de 1 minute en profondeur, il est remonté à une vitesse de 0,1 m/s. Le filet est doté d’un Volucompteur (débitmètre) pour estimer le débit d’eau qui passe à travers pendant sa remontée.
Avant de le récupérer à bord, le filet est rincé avec un tuyau d’eau de mer de l'extérieur.
Puis, l’échantillon dans le godet est récupéré dans une bouteille, et directement congelé pour étude une fois retourner au CEREGE.
- Caractériser les faunes de foraminifères planctoniques à l’aide de filets à plancton. Ce travail nous permettra de compléter une base de données FORCIS (FRB-CESAB ; http://forcis.cerege.fr/) comportant toutes les données existantes d’abondance et diversité de foraminifères planctoniques vivants, pour déterminer les préférences écologiques et la réponse des faunes de foraminifères aux changements environnementaux récents.
- A plus long terme, ces données seront utilisées par les paléocéanographes pour calibrer des proxies et générer des reconstructions paléoclimatiques.
L’échantillonnage de ces foraminifères planctoniques se fait en utilisant le filet à plancton Bongo avec une maille de 100 µm et diamètre de 70 cm. Jusqu’à maintenant, 8 filets à planctons ont été déployé sur 4 stations.
Deux niveaux de profondeurs ont été échantillonné : pour un premier temps de 0 à 50 m pour étudier les foraminifères qui vivent dans la couche de mélange et ensuite de 0 à 200 m de profondeur pour explorer ceux qui colonisent les eaux plus profondes.
Lors de la mise à l’eau, le filet déployé verticalement à l’aide d’un lest, descend à 50 m ou 200 m à environ 0.5 m/s. Après avoir fait un palier de 1 minute en profondeur, il est remonté à une vitesse de 0,1 m/s. Le filet est doté d’un Volucompteur (débitmètre) pour estimer le débit d’eau qui passe à travers pendant sa remontée.
Avant de le récupérer à bord, le filet est rincé avec un tuyau d’eau de mer de l'extérieur.
Puis, l’échantillon dans le godet est récupéré dans une bouteille, et directement congelé pour étude une fois retourner au CEREGE.